Je vais mieux !! Ben oui !!! Je les cumule ...
Le jour de l'enterrement de maman, je me suis réveillée à 5 h du matin avec un abcès dentaire ... Le soir, tandis que je recevais la famille, PDM filait chez mon dentiste et revenait avec les antibios, ce qui m'a permis de démarrer le traitement le soir même .
Le dimanche, c'est PDM qui avait de la fièvre : lundi, direction toubib et diagnostic --> état grippal . Il avait de la fièvre, des courbatures, bref ce n'était pas le top ...
Le jour du 11 Novembre, mon frère de Nantes et ma belle soeur sont arrivés pour le WE ( pour commencer à trier les affaires de maman). La dame qui s'occupe de leur chat étant partie, ils sont revenus à Nantes le samedi soir . Et le dimanche, je n'étais vraiment pas bien ... 39° le soir ...
Médecin le lundi matin : bronchite et la semaine d'arrêt ....
Bon, ça va bien finir pas se calmer, à force ...
Ce soir RV chez le dentiste, et je file au lit tôt . Pour la 1ère fois depuis dimanche midi, je suis restée debout toute la journée !! Ah mais !!
Malgré tout je me sens un peu lasse ( suite à tous les médicaments je suppose )
Demain, je devrais recommencer à reprendre une vie + normale.
J'ai souri quand j'ai vu le défi de ma Gastounette sur l'enfance : j'ai retrouvé qq photos de moi, mais la 1ère date de mes 10 ans environ .Je n'ai pas encore retrouvé les autres, quand j'étais + jeune .
Et je m'étais proposée de vous en mettre qq unes sur le blog pour que vous voyiez votre Josy à travers les âges ( lol).
Et Eve avait eu une idée quasi identique en même temps ...
Notre Micky nous parle de sa cocotte, et là, je me dis : je comprends pourquoi je me sens si bien avec mes amies du blog, on a plein de points communs, beaucoup de manières communes aussi, et ... pratiquement de souvenirs communs ....
Car moi, mon confident : c'était mon Coco Mignon !! Je l'appelais comme ça : il me suivait partout, tapait du bec contre la porte pour rentrer dans la maison me voir (c'était le seul qui avait le droit ..)J'ai une photo de moi avec lui ( non encore retrouvée )
Je la mettrai aussitôt sur mon blog ..
Donc on ne peut pas dire que je relève vraiment le défi --> de toute façon, j'arrive un peu trop tard !! Mais je participe comme je peux ....
Allez mes loutes, je reviens, cette fois-ci j'espère que c'est sûr et que je ne vais pas avoir d'autres soucis !!!
Je vous fais plein, plein de bisous et vous assure de ma tendresse.
Josy
ps : demain, avant même de poster, je passe vous voir et mettre un com chez chacune d'entre vous
Re smacks
Ah on n'y voit rien --> il est noté que l'on a jeune , des larmes sans chagrin, et vieux des chagrins sans larmes ....

Elle est ancienne ...
Mon grand-père est né en 1876, et a été "loué ", comme on disait autrefois, à l'âge de 9 ans ou 11 ans ( je ne me souviens plus de ce que maman m'a dit )
Cette malle contenait toutes ses affaires personnelles ( qq vêtements rapiécés maintes fois ...).
Il dormait à côté d'elle dans l'écurie où dormaient les chevaux ...
C'est fou, ça !! C'était fin 19 ème siècle, c'est vrai, mais quand on le raconte, on a peine à y croire.
On faisait dormir bêtes et gens ( surtout les domestiques) ensemble ...
Moi ça me laisse toujours autant rêveuse, ce progrès vertigineux que la France a connu, en qq dizaines d'années ...
Très gros bisous mes loutes : c'est la fin du WE ....
A très vite : toute ma tendresse pour vous
Josy

Né en 1844 dans la Mayenne, fils d'un ouvrier du bâtiment, il eut pour devenir prêtre les difficultés que l'on rencontrait à cette époque quand on appartenait au milieu populaire.

En 1870 nous le retrouvons pourtant vicaire du Grand Oisseau, mais quand la guerre éclate il se porte volontaire et devient aumônier des Volontaires de l'Ouest du Général Cathelineau. Et l'Abbé Julio devient un hérosnational, non par des succès militaires, mais par un dévouement merveilleux auprès des blessés: en un seul jour il ramène dix blessés sous les balles ennemies; dans la nuit qui suit il conduit dans la forêt vingt soldats égarés. Dans ses mémoires le Général Cathelineau ne marchande pas ses éloges sur le "brave Abbé Houssaye".

Après la guerre l'Abbé Julio est nommé au vicariat de Juvigné, puis de Javron; mais sa santé est gravement altérée par les fatigues de cette dure campagne et il devra être admis en hôpital militaire. Il en sort pour se voir confier un vicariat en l'église Saint Joseph de Paris. Là, ses idées sociales et son bons sens religieux sont plus appréciées des fidèles qui le chérissent que de son évêque le Cardinal Richard qui fait régner la terreur ultramontaine sur son clergé. Le 28 février 1885, il est alors nommé par disgrâce à la paroisse Sainte Marguerite, ayant eu le front de poursuivre en justice, pour escroquerie, deux protégés laïques de l'évêché.

L'Abbé Julio fonde alors un journal à tendances gallicanes "La Tribune du Clergé" et publie plusieurs livres de combat qui finissent de le perdre auprès du pouvoir ecclésiastique romain. En 1888, nous le trouvons collaborant au journal "L'Ami de l'Humanité". De 1888 à 1889, il crée et anime une petite feuille périodique: "La Tribune Populaire", organe de la démocratie religieuse et de la défense du clergé. Ses ressources financières et matérielles sont plus que limitées. Il survit en donnant des leçons, puis, un jour, fait la connaissance d'un guérisseur mystique extraordinaire opérant par la seule prière: Jean Sempé. Celui-ci lui démontre que le Christ a donné à ses disciples le pouvoir d'imposer les mains aux malades, et à l'Eglise, des charismes de guérison qu'elle délaisse.

A partir de ce moment le mérite de l'Abbé Julio sera de passer une partie importante de son temps à fouiller les anciens rituels de l'Eglise pour y chercher les textes antiques de réconfort et d'intercession. Surtout, il dégage une doctrine de la guérison qu'il expose autour de lui: il prie, il magnétise, il impose les mains et fait constater à tous le pouvoir gigantesque de la prière de Foi.

A partir du très classique Bénédictional Romain, il écrit le "Livre des Secrets Merveilleux" qui connait un succès sans précédent. Il fonde encore une revue: "L'Etincelle Religieuse, Libérale et Sociale", organe de l'union des Eglises. Enfin vers 1901, alors qu'il résidait à Fontenay sous Bois, il reçoit la visite de Monseigneur René Vilatte dont il deviendra par la suite un des successeurs dans l'épiscopat.

Le 4 décembre 1904 il est consacré évêque comme chef de l'Eglise catholique libre de France par Mgr Paolo Miraglia, lui-même évêque de l'Eglise catholique indépendante d'Italie et consacré le 6 mai 1900 par Mgr Vilatte. Son rêve d'une Eglise catholique vraiment libre, affranchie des servitudes que lui imposent depuis des siècles une caste et une oligarchie ultra-réactionnaire ne s'éteindra pas après sa mort, survenue en 1912. Il est poursuivi par Monseigneur Giraud, son successeur direct dans l'épiscopat qu'il consacre providentiellement le 21 juin 1911.

« En tant que science de l’Au-Delà, le spiritisme est un précipice aux bords escarpés qui conduit l’homme de science aux sommets et à la lumière, alors que l’imprudent qui s’y lance à la légère tombe infailliblement dans les noirs filets des Esprits mauvais. Voilà pourquoi l’Eglise, qui est cependant la Grande Spirite par excellence, mais qui, hélas ! a perdu la clé des mystères révélés par son fondateur Jésus-Christ, le Divin Spirite, en bonne mère poule prudente, a défendu à tous ses petits poussins de s’en occuper, sans distinguer quel est le bon et le mauvais de cet incommensurable Au-Delà. Elle finira cependant bien par y venir, car l’heure est venue où l’Esprit Saint, inspirateur de tout spiritisme vrai et pur, éclairera tout homme venant en ce monde. »

Abbé Julio, Petits secrets merveilleux

Je ne peux rien dire de + ...
C'est sa médaille qui est arrivée entre mes mains, voilà !!
Mon post prochain vous parlera de la ménagère de la mémé !!
Hi oui !! Rien ne se ressemble, dans mes posts, mais tout a de l'importance, pour MOI !!!
Bisous mes loutes chéries
A +++
Josy

Vous ne le croirez pas : c’est du boulot que je passe un mot sur Word ( je ferai un copier-coller en rentrant )

Nous avons un souci informatique, et nos résultats sont difficilement exploitables aujourd’hui.

Je vous raconte donc mon WE.

Vendredi soir à ma nièce est venue passer la soirée avec nous . Nous nous sommes couchées

fort tard . ( 3 h du matin pour ma part )

Samedi, j’avais RV avec Marie à 10 h 45 à Limoges . Nous avons réussi à bavarder 1 h ( qui a trop vite passé …) Ce qui est trop bien, c’est le naturel avec lequel nous nous sommes retrouvées : pas de moment où on ne savait quoi dire, pas de gêne, tout passait spontanément, sans ‘blancs’ (lol) . Le temps a vite filé , je vous le dis !!!

Et comble de bonheur, son mari et Marie connaissait les symboles de la médaille !!

J’ai reçu un mot par mail : c’est la médaille de l’abbé Julio ( 1844 – 1912 )

Si PDM a du temps, je vais la prendre en photo (ça je sais) à mais après il faudra que je la bascule sur l’ordi. ( ça je ne sais toujours pas …)

Voilà le samedi : et le dimanche, famille …. C’était sympa, mais un peu long .. Nous sommes

rentrés à 21 h 30 …

J’ai retrouvé ma copine Léa ( 6 ans ). Petite fille adorable et hyper intelligente, quand on a la

chance de se rencontrer, on ne se lâche plus ( et elle ne veut pas que je la quitte).

Je retrouve mon enfance pour délirer avec elle : et nous vivons des histoires fantastiques, toutes les 2 … Ah les ,adultes actuels n’ont pas d’imagination, tiens !! (lol) à mais nous si !!

Léa est en fait la fille des cousins qui sont venus chez nous le 27 août … C’est un pur bonheur, cette enfant … Elle a tout : la beauté, un QI qui doit être, à mon avis, fort développé,

et une volonté extraordinaire : elle a du tempérament !!

Voilà, mes loutes jolies, le WE de Josy …

Eh bien, croyez le, j’ai du mal à récupérer … Il faut que ce soit + cool, et que j’aie + de temps

pour moi … sinon, je n’arrive pas à redémarrer ….

Bisous, bisous … plein de tendresse à toutes

Josy

Vous vous demandez ce que c'est ???
Je vais vous raconter l'histoire de cet objet .
Mon grand-père (le père de maman) est né en 1876 , et , bien entendu, a fait la guerre 1914 - 1918 .
Quand il a été démobilisé, voilà ce que on lui a remis . C'est en laiton, en forme de croissant, et il y a 2 trous aux extrémités qui permettaient de le coudre sur la visière de la casquette .
Comment il est entré en ma possession il y a peu de temps ?
Vous savez que maman est loin d'être facile !! Ses parents avaient une propriété dans la Vienne qu'ils exploitaient . Mon grand-père, dans les tranchées, a beaucoup souffert . Lors de son retour en 1918 , il a très vite été obligé d'arrêter de travailler --> il ne pouvait plus marcher, souffrait terriblement des os .... Donc cette propriété a été louée à un couple de métayers . Depuis eux, 2 générations se sont succédées, de père en fils . Le dernier a pris sa retraite en septembre 2010, et même s'il exploitait les terres, ne se servait pas de la maison de ferme, laquelle n'a pas le confort que l'on peut attendre de nos jours .
Maman, Dieu sait pourquoi, s'est imaginée qu'ils utilisaient cette ancienne maison pour y stocker leurs affaires ...
Donc PDM a été mandaté pour mettre des verrous et cadenas partout !!! Ce qu'il a fait la 1ère semaine d'Août .
Les anciens métayers étaient là, et leur père (qui exploitait la propriété avant eux) se trouvait là aussi .
Il dit à mon mari : "Et le croissant ?? Il ne faut pas l'oublier ... Le grand-père y tenait beaucoup !!! regardez, là, au-dessus de la cheminée ..."
PDM regarde et ne voit rien, que du noir ... puis il a distingué ce croissant, noir de suie ...
Il l'a démonté, et l'a ramené à la maison .
Nous avons essayé de le faire tremper dans tout un tas de solutions, mais rien n'en venait à bout, nous ne pouvions même pas voir l'inscription . J'ai sacrifié (lol) une bouteille de Coca cola de mon titi, et au bout de 24 heures, euréka !! Mon MR l'a bien brossé, passé au Miror, et voilà le résultat ...
Et moi, je me suis dit " Etrange !! " Jamais je n'avais entendu parler de cet objet, et pourtant maman est très attachée à tout ce qui a trait à ses parents . Je suppose que, quand ils sont partis de la ferme (en 1936, je crois), ils ne le voyaient déjà plus avec la suie ... Et 75 ans + tard, on le retrouve grâce à ce Mr, et il prend place chez moi, en souvenir de ce grand-père que je n'ai jamais connu : la grande guerre avait fait son oeuvre, et il ne s'en est jamais remis ..
Alors, d'où il est, il sait combien j'aime tous ces souvenirs , qui ont fait ma famille et ce que je suis, moi !!! Je suppose, pour reprendre le titre de mon post,que d'aucuns diront " c'est le hazard" .
Moi je ne le pense pas .....
Bientôt je vous montrerai le 2ème souvenir que j'ai de lui (il me faut attendre la réception de l'appareil photo ). J'en narrerai l'histoire, aussi....
Bisous mes loutes . Plein de tendresse pour vous ...
Josy
ps : je rajoute juste un mot--> il aurait été perdu à tout jamais, s'il n'y avait pas eu ce concours de circonstances .